Metamorphosis

2020-10-15
3 min de lecture
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Sorti le 15 octobre 2020, Metamorphosis est le premier album du projet PsyloDruMean. Autobiographique, il raconte un parcours compliqué entre alcool, déceptions amoureuses, perte de travail, dépression et rémission.

Empty Streets

Errer dans les rues vides, à 4h du matin.

Une déambulation sonore entre désarroi et détermination, dans un dubstep lent, découpé en 3 phases : la première lanscinante, suivie d’une seconde toujours marquée de mélancolie, qui devient progressivement plus dynamique. La dernière phase est marquée par des rythmiques agressives, avant de basculer résolument dans la gaieté.

Drinking

Boire pour oublier toutes les difficultés de la vie, jusqu’à s’effondrer dans le canapé.

Les étapes incontournables de l’état éthylique : d’abord une partie calme et organique, puis tout s’emballe dans une accélération pourtant visqueuse, jusqu’à perdre le contrôle et se noyer.

Panic Attack

Crise d’angoisse.

Un thème sombre et aigre illustrant la perte de repères propre aux états anxieux : une rythmique Hardcore accompagnant des arpèges rapides et stressants. Puis une dernière phase, d’une mélodie entêtante, accompagnée de rythmes lourds.

False Hopes

Enfin une lueur d’espoir ! Mais ce n’est qu’un leurre, il n’y a que déception à l’arrivée.

Un thème lancinant entrecoupé de phases rapides, ponctuées par des sons suraigus, le tout sur une rythmique Dubstep qui crée une ambiance angoissante : plus on se débat, plus on croit s’en sortir et plus on étouffe.

Soul Eater

Certaines personnes ne savent pas fonctionner autrement qu’en détruisant ceux qui s’attachent à eux…

Un thème saccadé ponctué de sons alarmants évoquant une chute inéluctable dans la spirale de la folie, jusqu’à se perdre totalement.

F.M.L

VDM.

Un morceau qui monte lentement en puissance puis s’essoufle sur la fin, en forme d’appel au secours hésitant entre la rage de vivre et la capitulation.

Healing

C’est long, c’est difficile, mais étonnamment il est possible de s’en sortir.

Une métaphore de la cicatrisation : sans aucune rythmique, ce morceau nous invite à entrer lentement dans l’alternance d’un thème sombre et d’un thème plus lumineux. Au fur et à mesure, le thème léger prend de plus en plus de place jusqu’à devenir le thème principal.

Light

Le gribouillis coloré d’un homme qui retrouve sa force et sa liberté.

Une morceau résolument léger et bondissant, agrémenté d’éléments aigus perturbateurs, le tout sur une basse “complexe” évoquant le retour à la joie de vivre.

Impatience

Les choses changent, s’améliorent, mais pas assez vite.

Après une introduction stressante, on est pris par une basse mécanique et énergique, tandis que le thème se fait entêtant et électrique pour souligner l’angoisse latente d’une renaissance progressive, qui pourrait ne pas se réaliser entièrement.

I still hate you

Malgré le rétablissement, rien n’est oublié, ni pardonné.

Un morceau guerrier, empli de l’envie destructrice de faire du mal à celle qui a causé du tort, comme une idée fixe. La basse est sourde et rythmée, monocorde, tout comme le thème qui arrive accompagné d’un bruit métallique (sample extrait de B.B.E - Flash).

We come, we fight, we win

Un combat plein de rebondissement, une puissance tribale et triomphante.

Une introduction presque jazz, accompagnée de rythmiques saturées, suivi par l’introduction du premier thème, stressant. Puis on bascule sur un thème plus léger mais entraînant, introduit d’abord par une sonorité douce, puis repris par un son acide sur une rythmique saturée. De là s’enchaînent plusieurs thèmes, certains légers, d’autres plus agressifs, dans une progression, qui évoque un combat victorieux.

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Laurie